Plusieurs décennies dans le champ particulier de la culture scientifique, technique et industrielle (CSTI). Au sortir d’un département né au milieu des années soixante, sous l’impulsion de personnes qui l’ont fait naître en 1982, l’association F93 entreprend un projet polyvalent portant sur tous les domaines de la recherche et des technologies. Revendiquant les principes d’un service culturel, ses premières démarches se développent à l’échelle d’un territoire : la Seine-Saint-Denis. Pour accomplir son ambition elle adopte une forme d’organisation offensive : aucun lieu de visite pour les publics, des bureaux, entreprise systématique de collaborations, pas de médiateurs. Dans la vie de l’association, une disposition essentielle a maintenu en vigueur cette réalité : ni les sujets abordés ni les modes d’expressions n’y sont permanents. Cette capacité de renouvellement lui permet d’être à l’écoute de toutes les émergences, attirant l’attention de nombreuses personnes et collectifs. Entourée de ses administrateurs et administratrices, d’une équipe de permanents, F93 s’enrichit aussi de l’apport continue de laboratoires, d’universités, de centres de recherche et d’un grand nombre de participant.es (selon le terme consacré). Au sein de cette histoire, une figure frappe par sa longévité singulière aux côtés de l’association : le Conseil départemental, partenaire politique, culturel et administratif, fidèle et discret pilier des engagements et de la créativité de F93.
Il serait absurde de dire que les sciences et les techniques sont toutes d’un abord « facile » mais leur difficulté n’est pas forcément du type de celle à laquelle on se réfère souvent. Le plus délicat consiste à ne pas s’en écarter, en prenant prétexte d’une profonde obscurité, ou à ne pas s’essouffler trop vite, en supposant qu’un questionnement scientifique ou technologique doit être d’un accès immédiat. Des curieux aussi bien que des occasionnels peuvent se trouver dans une démarche de culture scientifique et technique. Non pas qu’on soit intéressé sans le savoir. Bien plutôt, il y a un étrange privilège de la recherche qui semble n’appartenir qu’à elle : c’est un domaine qui dispose d’un appareil théorique extraordinaire, d’un langage poussé et savant, pour autant, ce domaine est l’objet de rencontres et d’échanges incessants. C’est comme si on se découvrait chercheur ou chercheuse, on est comme aspiré.e, entraîné.e. Être le moins nocif possible, si on ne fait pas un travail en ce sens on est forcément nocif d’être là, comme ça. C’est déjà très subtil comme entrée. Ensuite il y a les ponts, les passerelles. On essaie de faire des ponts de l’un à l’autre, surtout dans le cas de disciplines et de questionnements non pas fermés mais « dispersés dans la fermeture ». C’est pour ça qu’il faut faire des greffes. Des greffes « d’ouvert ». Celui qui établit des ponts, il travaille à ce niveau. Il n’est pas nécessaire de faire des autoroutes, juste une passerelle peut suffire – un geste, une parole.
L’association F93
DANIEL VÉRON, PRÉSIDENT
HENRI BORENTIN, TRÉSORIER
NATHALIE VAGUER, SECRÉTAIRE GÉNERALE
MARIE-CLAIRE FILLOT, CONSEIL D’ADMINISTRATION
L'équipe permanente
Marc Boissonnade, directeur
m.boissonnade@f93.fr
MARIETTE GAILLARD, CHARGée de projets
M.GAILLARD@F93.FR
Mathieu Marion, chargé de projets
m.marion@f93.fr
FLORISE PAGès, chargée de projets
F.PAGES@F93.FR
Contact administration: Camille Balaudé c.balaude@f93.fr
Contacts
F93 - 70 rue Douy Delcupe
93100 Montreuil - France.
T: 01 49 88 66 33
© Cette page accueille des planches chromatiques de la série 8x10_CMYK–RGB de baldinger•vu-huu, 2023.
Avec la période de confinement, les démarches initiées en collège ont connu quelques changements, également quelques aménagements et surprises. Le moment est venu de présenter ce qui a été finalisé par les élèves, les enseignants et les intervenants. Cet espace de diffusion rapporte nombre de témoignages visuels, sous des formats à la fois fixes et animés, et invite les visiteurs à une découverte différenciée : en cela par projet identifié ou d’une manière plus aléatoire.