À partir de 2012 s’est formé cahin-caha un collectif qui a pris le nom de Call It Anything. Soutenu par un centre de culture scientifique, technique et industrielle, F93, ce collectif a réuni des personnes aux profils variés – un artiste plasticien, un géophysicien, une historienne de l’art, deux vidéastes, deux anthropologues, une philosophe, un directeur de centre culturel – qui s’étaient trouvées, à un moment ou à un autre et dans des circonstances toujours singulières, concernées par, disons, Fukushima. Elles avaient commencé par réfléchir ensemble à l’air ; au sol ; à la matière et à ce qui la fait vibrer ; à l’incontenable et à l’irrévocable ; à ce qui se démesure, s’altère, se disperse, menace. Puis, à l’automne 2016, elles étaient convenues d’aller finalement se balader dans la région nord-est du Japon. Cherchant à se maintenir en-deçà de tout ce qui pourrait ressembler à de la prospection, de l’exploration, de l’enquête même, elles avaient tenté d’abord de rendre cruciales des questions d’intendance : où marcher ? dans quelle tenue ? combien de temps ? et pour voir quoi ? dans quelle disposition ? Ce qu’elles avaient vu ou senti alors, les personnes qu’elles avaient rencontrées en se rendant là-bas, les avaient suffisamment mues, transformées aussi, pour qu’elles décident d’y retourner une deuxième fois (en 2017), puis une troisième (en 2019). À leur retour en France, elles avaient repris la réflexion collective sur l’air, le sol, la matière et ce qui la fait vibrer ; l’incontenable et l’irrévocable ; ce qui se démesure, s’altère, se disperse, menace.
Direction éditoriale et artistique du livre : collectif Call it anything
Graphisme : baldinger et vu-huu
Impression :
Reliure :
240 x 160 mm, 275 pages.
Première édition : à paraître 2025
ISBN : 979-10-415-6244-2
25 euros
2011, F93 découvre un peu par hasard l’existence du Grand collisionneur de hadrons (LHC) et les attentes immenses qu’il suscite auprès de la communauté des physiciens et astrophysiciens. Un projet démarre devenant quelques années plus tard une installation scénographique intitulée « Propagation de la monotonie ». L’anthropologue Sophie Houdart, le photographe Grégoire Eloy et le plasticien Stéphane Sautour en sont les principaux contributeurs. En 2015, la version définitive des recherche effectuées par Sophie Houdart est rassemblée au sein d’un ouvrage intitulé « les incommensurables ».
Graphisme : The Theatre of Opérations (Bruxelles), avec Jean-Noël Lafargue
Impression : Cassochrome et Schaubroeck
Brochage : Hexspoor
205 x 140 mm, 192 pages.
Première édition : septembre 2015
ISBN : 978-293-0601-17-8
18 euros
Mais vous n’êtes pas les seuls à vous intéresser à cette matière, appelée « matière noire », beaucoup le font ?
On peut poser la question en ces termes. C’est vraiment un point de départ. Et c’est d’ailleurs de là que se trouve appelé ou que se trouve situé ce livre.
Remerciements : Emmanuel Bertin, Christopher Bonnett, François Bouchet, Florence Brault, Sébastien Charnoz, Sylvain Chaty, Pavel Cermak, Pierre-Alain Duc, Thierry Foglizzo, Raphaël Gavazzi, Gilles Gerbier, Eric Hivon, Patrick Hudelot, Henry Joy McCraken, Pierre-Olivier Lagage, Stéphane Mathis, Jean Mouette, Abdellatif Nachab, Alain Omont, Marco Pierbattista, Charlotte Riccio, Marc Sauvage, Jean-Philippe Uzan, Elisabeth Vangioni, Laurent Vigroux, Vivienne Wild, Juan Antonio Zurita-Heras.
Toutes les photographies ont été prises en France en 2010 dans les lieux suivants :
- Laboratoire d’Astrophysique, Instrumentalisation-Modélisation (AIM) de Paris- Saclay (CEA-IRFU/SAP, université Paris-Diderot, CNRS-INSU) ;
- L’Institut d’Astrophysique de Paris (IAP-CNRS-UPMC) ;
- L’Observatoire de Paris ;
- Laboratoire Souterrain de Modane (LSM),
- Le plateau de Saclay ;
- Le tunnel routier de Fréjus.
Direction éditoriale et artistique : Gösta Flemming / Journal
Graphisme : Johan Lindberg
Coordination F93 : Florise Pagès
Impression : Narayana Press, Gylling, Danemark
Reliure : Beltz Bad Langensalza, Allemagne
298 x 238 mm, 116 pages.
Première édition : 2012
ISBN 978-91-980405-1-7
40 euros
Photos ci-contre: GRÉGOIRE ELOY, PIERRE ANTOINE
Avec la période de confinement, les démarches initiées en collège ont connu quelques changements, également quelques aménagements et surprises. Le moment est venu de présenter ce qui a été finalisé par les élèves, les enseignants et les intervenants. Cet espace de diffusion rapporte nombre de témoignages visuels, sous des formats à la fois fixes et animés, et invite les visiteurs à une découverte différenciée : en cela par projet identifié ou d’une manière plus aléatoire.