Intervenant-e-s:
Florent Colautti, COlin Roche / compositeur, Jean François Cardoso, Florence Duret, Robert Mochkovitch / Astrophysicien-NE-S
Chargé de projet:
MATHIEU MARION
Objectifs:
L’objectif de cet atelier consistera à donner à entendre certains des objets de recherche qui passionnent aujourd’hui les astrophysiciens. En suivant l’idée qu’il est possible, grâce à la musique, de ressentir de tels objets et finalement, d’en comprendre la nature, ce parcours propose à la classe de livrer une traduction sonore des signes et phénomènes observés dans l’espace.
À l'écoute
Au point de départ de ce parcours, La classe, l’artiste et l’astrophysicien définissent ensemble et à partir de la présentation par le chercheur de son objet de recherche ( la vie et la mort d’une étoile, les supernova, les trous noirs, ou les systèmes planétaires, etc..) un angle d’approche du thème afin de nouer le dialogue. Pour préciser cet axe de travail, le chercheur expose minutieusement à la classe son objet d’étude, ses méthodes et la nature des données qu’il utilise dans ses recherches. A l’aide d’articles, d’expériences, ou de présentation, il s’agit lors de cette entrée en matière de multiplier les interactions afin de permettre au collectif d’appréhender le sujet en profondeur. Onde, résonance, pulsation, vibration, propagation… Peu à peu un vocabulaire commun aux deux disciplines émerge permettant aux élèves d’élaborer les premiers contours de leur projet. A l’issue de cette phase l’astrophysicien(ne) laisse à la classe une série de données brut directement issue de ses recherches : mesures de champs magnétiques en temps réel, images stellaires et planétaires en ultra-violet, open data galactiques et extra-galactiques...qu’il va dès lors falloir retranscrire en son.
Cosmos et musique
Accompagner par l’intervenant musicien, Les élèves se lancent dans une série d’expérimentation. Répartis en groupes, ils explorent les propriétés de cet ensemble en mobilisant les techniques et matériels (ordinateurs, synthétiseurs, claviers, etc.) propre à la musique électronique ; il va s’agir de donner de l’épaisseur, de la profondeur, de rematérialiser, ou de décontextualiser les données récupérées. De nombreux moments d’écoute viendront rythmer cette phase. Au vu des résultats, collégiens et intervenants définissent, parmi plusieurs scénarios crédibles, celui pour lequel ils ont le plus de matériau. Une première trame est montée articulant les différentes catégories de sons produit ; chaque fois, des allers et retours se font entre élèves et intervenants impliqués. Vient enfin la mise en son finale au cours de laquelle la question de la diffusion sera décisive, la spatialisation sonore permet de créer des effets de proximité ou de distance, qui devront être réfléchis par le groupe pour permettre à tous d’entendre le travail des adolescents.
En partenariat avec l'IAP.
Photos: Ces images sont issues d'une série débutée en 2016 par le photographe NICOLAS SILBERFADEN lors de ses marches en remontant les bords de Seine.
Avec la période de confinement, les démarches initiées en collège ont connu quelques changements, également quelques aménagements et surprises. Le moment est venu de présenter ce qui a été finalisé par les élèves, les enseignants et les intervenants. Cet espace de diffusion rapporte nombre de témoignages visuels, sous des formats à la fois fixes et animés, et invite les visiteurs à une découverte différenciée : en cela par projet identifié ou d’une manière plus aléatoire.