qu'est-ce que tu vois ?

Qu’est-ce que tu vois ?

Depuis 2009, le Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis soutient « la Culture et l’Art au Collège (CAC) ». Cette démarche repose en grande partie sur la présence, en classe et pendant plusieurs semaines (40h), d’un artiste ou d’un scientifique ayant pour mission d’engager les élèves dans un processus de recherche et de création.
 

Intervenant-e-s:
RÉALISATRICES, VIDÉASTES

Chargée de projet:
FLORISE PAGÈS

 

Atelier
Objectif :
Les peintures exposées au Musée de l’Orangerie sont le point de départ d’une expérience commune qui sera restituée en vidéo. Ce parcours propose en effet, entre visites préparatoires, réflexions, écriture, temps de tournage dans le musée et processus de montage collaboratifs, de livrer en sons et en images, le regard que les élèves posent sur les œuvres de la collection du musée.

Suivez le guide
Ce projet bénéficie d’un partenariat privilégié avec le Musée de l’Orangerie où les élèves se rendent à plusieurs reprises, notamment pour y filmer les œuvres. D’abord, ils bénéficient d’une visite avec conférencier et se posent ainsi une série de questions habituelles sur ce qu’ils regardent, ce qu’ils voient, le sens ou la beauté des œuvres, ce qu’elles provoquent etc. Puis, ils se prêtent à un exercice consistant à une observation quasi sociologique du public, des lieux, des circulations dans les salles, des emplacements des œuvres...pour un regard plus distancié. De retour en classe, les élèves échangent sur ce qui les a le plus marqués pour tenter de discerner ce qui fait la singularité de leur regard sur ces œuvres et permettra une approche originale.

Fermé le mardi
Pour bâtir son propre scénario, le groupe visionne alors des extraits de films sur l’art et les musées qui ouvrent sur d’autres possibilités, comme le son, et débat des procédés techniques (traveling, gros plan, contre-plongée…) et des moyens de filmer envisageables. Ensemble avec l’intervenante, ils s’accordent sur des entrées qui les intéressent (le hors champs, du détail, des vis-à-vis entre œuvres éloignées physiquement…), sur ce qu’ils veulent montrer et se distribuent les rôles. Puis ils se rendent au musée le jour de fermeture pour un temps d’expérimentations visuelles. Sans public, ils peuvent multiplier les prises de vue, jouer avec les effets désirés. Ce même jour, ils peuvent échanger avec les équipes qui s’affairent (régisseurs, conservateurs, restaurateurs, chercheurs…), enregistrer leurs témoignages, ou filmer leurs gestes. Autant d’options qui les aident à orienter la manière dont ils ont envie de faire parler les œuvres.

Gros plan sur les Nymphéas
De retour en classe, un temps de visionnage permet de discuter les images, d’arrêter une sélection commune ou au contraire de rebondir sur d’autres propositions. Le scénario s’affine et le groupe retourne à l’Orangerie une dernière fois pour y filmer ce qu’il manque, avec toujours à l’esprit l’idée de bâtir un regard neuf et propre aux adolescents sur ces œuvres célèbres et vues des millions de fois. Enfin, de retour au collège, un travail de visionnage puis montage collectif s’en suit pour finaliser le rendu, avant la projection en salle.

 

 

Cette page accueille les dessins de Pierre Charpin, Sans titre, 2011 ; Dots, Galerie Kreo, 2018 ; Sans titre, 2019. Photos : @Pierre Antoine

 

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LE COURS DES CHOSES

Avec la période de confinement, les démarches initiées en collège ont connu quelques changements, également quelques aménagements et surprises. Le moment est venu de présenter ce qui a été finalisé par les élèves, les enseignants et les intervenants. Cet espace de diffusion rapporte nombre de témoignages visuels, sous des formats à la fois fixes et animés, et invite les visiteurs à une découverte différenciée : en cela par projet identifié ou d’une manière plus aléatoire.