La résistance au plus près
La résistance au plus près

La résistance au plus près

Depuis 2009, le Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis soutient « la Culture et l’Art au Collège (CAC) ». Cette démarche repose en grande partie sur la présence, en classe et pendant plusieurs semaines (40h), d’un artiste ou d’un scientifique ayant pour mission d’engager les élèves dans un processus de recherche et de création.

 

Intervenant-e-s:
historien.ne

Chargé de projet:
Mathieu Marion

 

Atelier
Objectif :
Le projet a pour objet de se pencher sur l’Histoire et les mémoires de la Résistance en Seine-Saint-Denis. Partant « d’en bas », privilégiant une échelle micro-historique et une entrée spatiale (une adresse, une rue, un quartier...), le projet se proposera de faire travailler les élèves sur des parcours de résistantes et de résistants locaux à partir d’archives de différentes natures.

Mémoires du territoire
L’intervenant présente au groupe les lieux emblématiques des mémoires de la Résistance et de la déportation en Seine-Saint-Denis (Fort de Romainville, Gare de déportation de Bobigny, gare du Bourget-Drancy…). En revenant sur les évènements historiques et sur les traces tangibles qu’ils ont laissées sur le territoire, l’intervenant dresse un panorama des mémoires de la Résistance et de la déportation qui s’incarnent presque entièrement dans ces lieux emblématiques du département et dans quelques grandes figures de la Résistance qui y sont liées.

Une mémoire singulière
Au-delà de ces lieux et de ces personnes identifiés et érigés en repères mémoriels, le chercheur propose à la classe de faire un pas de côté et de s’intéresser au territoire de leur commune (une place, une rue, un immeuble) qui a été traversé par des personnes entrées en Résistance. En se plongeant dans des sources de natures variées (témoignages écrits et oraux, documents officiels, débats entre chercheurs…), mais aussi en arpentant un terrain d’enquête identifié par l’intervenant, les élèves croiseront les archives et remonteront le fil des évènements afin de « travailler » l’histoire des personnes choisies. Ils reconstitueront ainsi des parcours singuliers de résistantes et de résistants, parfois invisibilisés, afin de leur redonner une place dans l’Histoire.

Des parcours / des mémoires
Une fois ces parcours exhumés, le groupe se penchera sur les politiques publiques qui entourent la question de la mémoire de la Résistance et se demanderont comment « raconter » ces mémoires dans un espace public proche. Le chercheur montrera aux élèves quelques exemples de matérialisation mémorielle qui font traces dans certains espaces (plaques commémoratives, pavés du souvenir, statues…). L'idée sera dès lors, pour les élèves, de travailler cet aspect proprement mémoriel, de rédiger une proposition aux responsables du Département ou des communes concernées, et d’en proposer une forme singulière.

 

 

Cette page accueille les dessins du designer Pierre Charpin, Sans titre, 2013 ; Sans titre, 2015.

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LE COURS DES CHOSES

Avec la période de confinement, les démarches initiées en collège ont connu quelques changements, également quelques aménagements et surprises. Le moment est venu de présenter ce qui a été finalisé par les élèves, les enseignants et les intervenants. Cet espace de diffusion rapporte nombre de témoignages visuels, sous des formats à la fois fixes et animés, et invite les visiteurs à une découverte différenciée : en cela par projet identifié ou d’une manière plus aléatoire.